IKURRINA-MIRO

VILLA A LA POINTE DE SAINTE-BARBE
Saint-Jean-de-Luz (64)

2005-2006

Une aquatinte de Miro L’astre au labyrinthe (1967, collection Maeght) est ré-interprétée par une mosaïque en relief de grand format, 1,85 m x 1,20 m. Mon support est un volume sculpté en béton fibré et armé destiné à une fixation verticale. J’ai tenu à bien garder le look Miro, pour qu’on puisse juger le potentiel et les possibles qui peuvent se décliner selon d’autres techniques. Comment justement traite-il le volume quand il sculpte à peu près à la même époque La caresse d’un oiseau et Personnage ?

Les smaltes aux couleurs identiques à l’original ont été créés spécialement pour cette œuvre par le vénitien Ruggerro Orsoni. La pose (« la main ! ») de ces verres byzantins lisses, éclatants, doit extrapoler la légèreté de l’aquatinte. Une lame inox, cintrée à la griffe, circule parmi le marbre blanc de Carrare, le gris d’Arudy ou le marbre grec immaculé de Thassos. Est-elle le fil déroulé du labyrinthe ? Mais les pierres aux couleurs sourdes, rugueuses, cassées, soulignent mon parti pris de la mythologie du Chaos de l’univers.   

 

Maître d’ouvrage
Commande privée

Artiste
Danielle Justes